jeudi 4 janvier 2018

Anglas, le retour !


Il y a un an et quelques jours, je vous parlais du référencement du Domaine d'Anglas. Depuis, nous avons fait plusieurs commandes, car vous avez contribué au succès de cette gamme. Mardi matin, alors que nous étions en plein inventaire, nous avons reçu une palette du domaine. Tous les millésimes ont changé, et nous accueillons un p'tit nouveau : le blanc "haut-de-gamme" du domaine. Pour rappel, les sulfites sont bannis sur cette propriété, quelle que soit la cuvée. Ce n'est pas inutile de le rappeler, car ce n'est pas flagrant à la dégustation : les vins sont très classiques, dans le meilleur sens du terme (et donc conseillables à des personnes "non initiées" ). J'aimerais pouvoir vous dire qu'on y sent un fruit libéré de toute entrave du soufre, mais je ne dois pas être assez aware : j'avons rien senti... 



La robe est jaune d'or, brillante.

Le nez est expressif, sur les fruits jaunes bien mûrs (abricots, brugnon), le miel et une touche beurrée/grillée.

La bouche est ronde, ample, fraîche, avec une une matière douce, veloutée, abricotée à souhait. On l'impression de croquer dans un fruit mûr et juteux.

La finale est nette, savoureuse, finement mâchue, toujours sur les fruits jaunes, avec une subtile amertume saline qui permet d'éviter toute lourdeur.




La robe est "grenadine diluée".

Le nez pimpant fait très rosé "classique" avec ces notes de bonbons anglais et de fraise. Quelques épices vous rappelle qu'on est dans le Languedoc.

La bouche est ronde, fraîche, avec un léger perlant qui apporte de la tension et du peps. Elle est légèrement fruitée, avec toujours des épices.

La finale est tonique, avec une légère astringence qui vous dessoife direct. C'est assez inattendu, comme sensation, mais pas désagréable.



La robe est étonnamment sombre pour un "petit vin".

Le nez évoque un fruit noir surmûr tout en dégageant de la fraîcheur.

La bouche est ronde, gourmande, avec une matière dense, charnue, aux tannins pas totalement fondus. Le fruit fait moins surmûr qu'au nez. Il est complété par des notes de garrigues finement résineuses.

La finale mâchue est encore un peu serrée (mise récente) mais loin d'être désagréable. Il y a du fruit, de la fraîcheur, quelques épices.


Le petit roy (9.40 €)

La robe est pourpre sombre, presque opaque.

Le nez expressif est sur les fruits noirs (mûre, myrtille), le cacao et le poivre.

La bouche est longiligne, avec une matière concentrée et veloutée, à la chair gourmande. Il se dégage beaucoup de fraîcheur et d'équilibre pour un vin du sud.

La finale dévoile une mâche gourmande, fruitée et minérale, se poursuivant longuement sur des notes épicées/salines.  Super rapport qualité/prix !






La robe est proche du précédent, si sombre qu'elle en devient opaque, pour le coup.

Le nez est fin, frais, complexe, très "barralien" dans l'esprit sans tomber dans le côté obscur de la force : fruits noirs, violette, tabac...

La bouche est ample, élégante, tendue, avec une matière fine, enveloppante, d'une fraîcheur éclatante.

La finale la prolonge sans la moindre dureté, l'exacerbe même. Les tannins finissent tout de même par apparaître, mais ils sont gourmands. On leur pardonne tout.











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